En France aussi, la vague du bonheur en entreprise a déjà changé les pratiques sur ces dernières années et l’on voit apparaître de nouveaux outils comme HappyPal qui permettent de faciliter la gestion de la relation employeur-salarié dans toutes les entreprises. Crée en 2019, la startup HappyPal veut révolutionner les avantages salariés en entreprise.
L’idée des cofondatrices, issues des grandes écoles de commerce Alyssa Emmungil et Rim Zerhouni, est de mettre à disposition des élus CE et des salariés une plateforme web complète qui permet de gérer les échanges entre eux. Véritable couteau suisse, elle peut arriver dans l’entreprise par portes et fenêtres : RH, dirigeants, CSE ou employés. Tous demandeurs de toujours plus de facilités et de mise en avant des avantages sociaux.
Sommaire
Une solution globale des avantages salariés
HappyPal se définit comme une plateforme qui offre des services digitaux, ceux-ci sont principalement à destination du CSE et des salariés. Ainsi la plateforme principale regroupe toute les données et fonctionnalités possibles pour eux, comme un unique point d’entrée pour les sujets relatives aux avantages sociaux. Qui a dit qu’on ne pouvait pas amener du code informatique dans les avantages salariés ?
C’est par le back-office que commence l’aventure HappyPal, où chacun des membres du CSE est répertorié, avec les informations associées à sa fonction. Mais cela est aussi une plateforme de comptabilité qui permet de faire un suivi de trésorerie ou des rapprochements bancaires. En deux clics, il est possible d’éditer des rapports de gestion, le tout conforme aux prescriptions de l’Autorité des Normes Comptables. Cette plateforme regroupe aussi les informations et justificatifs de l’ensemble des salariés, le tout réuni en ligne sur un dashboard de pilotage globale. Il permet de piloter en ligne et facilement l’attribution des avantages et de permettre à chacun de ne pas passer à côté de ses droits.
Évidemment il est possible de séparer le budget de fonctionnement et le budget ASC, car c’est dans un onglet différent qu’il faut gérer toutes les subventions CSE. Grâce à l’outil on peut paramétrer les subventions thématiques pour quelles soient accessibles seulement aux employés concernés. Après avoir sélectionné les règles de dépenses, la carte dédiée proposée par l’entreprise ou l’E-shop permet de profiter directement des réductions associées au compte du salarié.
Et des offres, il y en a beaucoup ! La startup a négocié pour les CE des centaines d’offres avec des marques comme Apple, Spotify, Sephora ou Zalando, qui peuvent être directement proposées aux salariés. HappyPal s’est appuyé sur trois axes pour construire une offre plus complète et cohérente. Le premier grand pilier est la forme physique, avec des abonnements à la salle de sport ou des activités sportives. Le second est le bien-être avec l’accès à la culture comme le cinéma et théâtre ou encore des réductions dédiées à la famille et au voyage. Enfin il y a tout un pôle dédié au pouvoir d’achat, avec des produits d’épargne, immobiliers et plus globalement des réductions pour les achats quotidiens.
Même une fois les offres attribuées et sélectionnées par l’employé, le service de la startup ne s’arrête pas là, car elle permet la gestion de la billetterie directement depuis l’application, en générant instantanément des tickets utilisables sur mobiles. Une bonne nouvelle pour ceux qui veulent aller au théâtre sur un coup de tête !
Aussi un outil de QVT
Quand le CE a attribué ses avantages et subventions, il convient de le mettre en avant, non seulement pour en informer les salariés, mais aussi pour démontrer son action. C’est pour cela que la communication a été facilitée en créant un espace dédié au salarié, lui aussi peut ainsi choisir en quelques clics ou taps les subventions desquels il veut profiter, autant qu’apprécier le travail de CE et de l’employeur en ayant une vue d’ensemble. Dans le même sens, cet espace lui permet de faire remonter des informations relatives à sa vie dans l’entreprise. Cela peut amener à d’identifier un certain nombre de risques psycho sociaux, mais aussi à mesurer le niveau de stress, de bien être, ou les demandes spécifiques des salariés.
En vraie startup agile, l’entreprise avait largement adapté son offre pendant la crise du covid-19 notamment en l’axant sur les sujets de bien-être à la maison, d’aménagement de l’intérieur, de formation et de sport à domicile.
HappyPal convient à toutes les entreprises
L’entreprise compte déjà des grands noms parmi ses clients, ce qui attestet de son utilité pour cette cible. Elle est déployée chez des entreprises aussi différentes que Veolia, WWF, Hollister ou encore Porsche. Pourtant, cette solution paraît encore plus pertinente pour des petites et moyennes entreprises.
HappyPal compte déjà à son portefeuille de client des startups comme Tiller ou OpenClassroom et devrait pouvoir largement séduire ces structures qui n’ont habituellement pas les ressources humaines financières et temporelles pour structurer correctement leur CE. En effet, ces entreprises de tailles moins importantes ont par définition une force de négociation et une proposition d’offre moins importante, et pourront largement s’appuyer demain sur des structures de mutualisation simple et efficace comme celle-ci.
Et s’inscrit dans les tendances du « Future of Work »
À distance, le bonheur des salariés devient un enjeu majeur. En effet les échanges informels et physiques se faisant plus rares, il devient beaucoup plus compliqué de sonder les collaborateurs naturellement. Pour pallier à ce manque d’humanité, il est indispensable de mettre en place des outils qui vont permettre de « prendre la température ».
Dans le même sens, il faut pouvoir s’assurer que toutes les informations soient bien distribuées de manière équitable entre tous les salariés, car le passage en télétravail n’influe en rien sur les obligations des employeurs et du CSE par rapport au salarié. Ainsi les avantages accordés aux salariés présents dans les bureaux sont exactement les mêmes que ceux accordés au télétravailleur complet ou partiel. Dans ce sens-là, la mise en place d’une plateforme de centralisation et de gestion devient un indispensable pour mettre en avant les actions à l’égard des salariés. Dans un sens, c’est aussi un moyen de les rapprocher en mettant à leur disposition un espace qui leur permettra de vivre un peu plus à travers l’entreprise, même s’ils n’y sont pas présents physiquement.
En offrant l’accès à la plateforme pendant le confinement, la startup a pu prouver son caractère indispensable dans le monde qui vient, en créant un canal d’échange positif entre les salariés, leurs représentants et les dirigeants. On peut imaginer que les deux entrepreneuses ne vont pas tarder à convaincre de nombreuses entreprises qui ont compris que le bien-être de leurs salariés peut être géré de manière 100% digitale et totalement personnalisable.
